Longtemps, j’ai montré à mes étudiants ou entrepreneurs la très belle photo d’un iceberg en leur disant : voyez-vous, la face immergée, c’est l’entreprise. La face émergée, c’est la marque.
Aujourd’hui, quand je regarde cette image - et j’ajoute que ce n’est pas seulement dû à la fonte glacière ! - il m’apparaît évident que cette manière de voir les choses est obsolète.
Et j’écoute un partenaire me dire à propos d’un projet d’une grande entreprise sur lequel nous travaillons ensemble : « C’est un persona qui n’existe pas, le mec parfait qu’ils veulent mais qui n’existe pas dans la vraie vie ». Au-delà du fait que je ne crois plus vraiment aux personae, (cf Billet#5), j’enfonce peut-être des portes ouvertes en rappelant la distinction fondamentale entre « écouter » et « entendre ».
Lire la suiteEt j’écoute une entrepreneuse témoigner au Salon Vert de son parcours des derniers mois et regretter amèrement : « Nous avons voulu cibler tous les gourmands de France, c’est une de nos plus grosses erreurs ».
Et l’envie de rappeler la Fable de La Fontaine… « Qui trop embrasse mal étreint ».
Lire la suiteEt j’écoute, pendant un de nos ateliers, le fondateur d’une application qui est en train de révolution le transfert d’argent en Afrique, répondre à ma question :
"A quoi vas-tu mesurer le succès de ton entreprise ?”
Et j’écoute un brillant entrepreneur m’expliquer comment il va vendre presqu’à prix coûtant un produit qui se vend aujourd’hui avec une marge sidérante.
En l’écoutant je me demande où est la valeur du marketing et ce que la marque va bien pouvoir être dans un tel projet. Il n y aura pas de marque. Ce sera le produit. Je flippe.
Et j'écoute le propriétaire d'un groupe familial puissant me dire : "On ne va pas travailler les valeurs de notre maison pour les mettre en gros sur le site internet, n'est-ce-pas ?"
Et je m'interroge : les valeurs ont été vidées de leur substance. Elles sonnent comme des coquilles vides et trébuchantes. Et pourtant elles disent quelque chose de la marque et de l'entreprise.
Lire la suiteEt j’écoute les fondateurs d'une belle marque française m'expliquer leur plan de croissance : diminution de leur ambition du CA par deux, limitation des points de vente en France et à l'étranger, limitation de la production à X pièces, limitation du temps de travail... etc.
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